6.29.2009

Et pendant ce temps ....

Travaux de juin :

Le travail continue avec le remontage du train avant qui va s'avérer beaucoup plus difficile que prévu. D'abord un petit plaisir avec l'achat d'un jeu de flexibles aviation.


C'est bon pour la motivation et quand on voit la qualité de fabrication, on se dit que l'on pourra s'amuser à retarder au maximum les freinages.

Pour remonter le train avant il faut avoir les suspension en ordre de marche. Vérification de l'absence de fuite, nettoyage des pièces et pas oubliez de comparer les hauteurs de ressort


Du Ford dans toute sa splendeur ! Un bout de caoutchouc pour assurer la fonction anti-vibratoire et la rotation du Mac-Pherson. Cela sera remplacé plus tard par des platines alu et rotules Uniball.


L'arme indispensable pour remonter une voiture : la Revue Technique et une clé dynamométrique pour serrer au couple. Attention pour le moment la voiture n'est pas sur ses roues, donc je n'ai fixé que les écrous des platines supérieures.


Les jambes de force remontées, il va falloir maintenant remonter la barre stab pour compléter le système Mac-Pherson...


A suivre...

6.12.2009

Un peu d'histoire ...

La Ford Capri, est la réponse européenne à la Mustang américaine. Long capot, arrière court, présentation intérieure flateuse, beaucoup dans le look! Elle n'est pas très chère, non plus. Par contre, les 1300 cc de la Capri à moteur Kent, c'est un "mouton en habit de loup"!
Ford Allemagne a mis en place un programme de course en 1968, d'abord avec les Escort préparées en Grande-Bretagne, après des Cortinas et des Taunus RS. Le service compétition est dirigé par Jochen Neerpasch, aidé par Michael Kranefuss et Martin Braungart, les ingénieurs.

1969 continue avec différentes Escort twin Cam mais l'objectif circuit est la Capri. Tandis que Braungart développe la voiture elle-même, la société Weslake s'occupe du moteur. La Capri, modérément préparée à 170 Ch (2300 GT), est présenté dans quelques courses acceptant le groupe 5 pour cause de l'homologation en groupe 2 pas encore faite, dont notament le Tour de France.


En 1970, la Ford Capri est inscrite au Championnat Européen des Voitures de Tourisme (ETCC) mais pas seulement cela ; elle doit gagner le Safari aussi. Mais le Rallye du Kenya s'est avéré être un désastre, et dans le ETCC, la Capri ne marche pas non plus. Le Safari a fait perdre trop de temps pour la préparation de la voiture de circuit même si elle a parue impressionnante. Le plus gros moteur disponible est au commencement le 2300cc V6, d'origine allemande. Les roues de 9 pouce de large et les éllargisseurs de
roue sont une déclinaison de l'Escort alors que le moteur reçoit des culasses Weslake et une petite augmentation de cylindrée à 2397 cc. Ford Allemagne a insisté sur l'utilisation de l'injection Kugelfischer, et si Weslake a proclamé 230 Ch, cela est contesté par les Allemands. Le concurrent principal est Alfa Roméo avec sa GTAm 2000 qui donne 205 Ch pour 914 kg; la Capri 940 kg pour 200 Ch. Des résultats très mitigés avec deux deuxièmes places à Monza et Budapest.


Pour 1971 Ford développe une voiture pour gagner le championnat : la Capri RS. La voiture a un moteur de 2637 cc pour être dans la classe des 3L au lieu de la classe de 2L5 la saison précédente. Elle est équipée d'élément en plastique pour atteindre le poids d'homologation de 900 kg. Le moteur, pas idéalement adapté aux hauts régimes avec son AAC central et culbuteurs a été développé avec l'aide de Peter Ashcroft à 2.9 litres et plus de 280 Ch. La caisse à 4 élargisseurs d'aile aérodynamiques, le spoiler avant et les freins sont développés au maximum des homologations. La suspension avant type MacPherson a été modifiée avec des tirants rajoutés. La suspension arrière joue avec les règlements où il ne reste plus q'une seule lame de ressort amincie et le rôle principal est tenu par un combiné ressort fileté. La saison 1971 était un succès enfin, la Capri seulement battue dans sa classe à Zandvoort.


1972, la voiture continue sont développement, bien que Braungart et Neerpasch soient passés chez BMW pour le département M. La Capri est maintenant forte de 300 Ch et a été seulement battu au Nürburgring. Ford a commencé à vendre les voitures ex-usine aux privés et parfois ces voitures étaient plus rapides que les voitures officielles.


Pour 1973, la nouvelle opposition a surgi des BMW usines. Non seulement celle-ci avec l'homologation du coupé CSL, mais aussi les équipes Schnitzer et Alpina semi-officielles en renfort. Ford a seulement une Capri redéfinie en aérodynamique, des roues en 16" plus large, des améliorations sous le capot et plus de 320 Ch. Les quelques privés cependant n'ont pas de version 73 pour faire opposition aux Alpina ou Schnitzer. La Capri de 1973 est une bonne voiture, mais pas assez. Kranefuss a essayé de faire homologuer un aileron arrière, en vain, à la différence de BMW avec sa CSL "Batmobile".


1974 : la crise pétrolière est venue. BMW et Ford révisent leurs plans à la baisse même si la mise au point de moteur à 4 soupapes par cylindre et plus de 400 Ch continue. Les deux marques ne font pas toutes les courses du championnat et laissent les écuries privées faire les courses de moindre importance.


Mais pour cette année 74 BMW participe à moins de courses que Ford ce qui permettra à la Capri d'être championne d'europe. La nouvelle Capri de course de 1974 est basée sur un modèle d'homologation anglais, la 3100 RS, avec un spoiler arrière et un moteur d'une cylindrée de plus de 3000 cc de série pour faire des extensions d'homologation à l'exemple de ce qu'avait fait BMW pour sa CSL. Le moteur préparé par Cosworth produit plus de 400 Ch, les radiateurs ont été déplacés vers l'arrière, et la nouvelle aérodynamique en font une voiture plus stable, donc plus rapide. Cette dernière saison 1974 ne fut pas la meilleure mais la Capri eu peu d'opposition en plus de son manque de fiabilité. Seulement 6 courses ont été tenues dans cette saison ce qui marqua la fin de la carrière du groupe 2 en Europe.


1975 amena un nouveau championnat : le groupe 1 de 1976-1981 et la Capri III s'amusa à Spa à prouver qu'elle aussi était une bonne auto de course mais ceci est une autre histoire.

6.02.2009

Etat des lieux fin mai

Fin de la la combinaison de peintre. Dernière fois à faire joujou au pistolet; du noir satiné pour le compartiment moteur et de l'orange pour les passages de roue arrière.

Le rouge et le noir

Sous le regard de la Capri donatrice :


Oups ! Il restait un fond d'orange. Pour pas gâcher, derniers coups sur les couvres culasses.


A partir du mois prochain on attaque le freinage et le circuit d'alimentation en essence. Merci à la Capri blanche pour ses dons même s'il va falloir faire cohabiter le système métrique et les mesures en pouce.